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Cet article est une traduction personnelle d’un article de Derek Hodder paru dans le Journal of Clinical Psychiatry, volume 54, issue 4, mai 2003, pages 352-353.
Après des décennies d’études sur le traitement de la dépression, les recommandations de la British Society of Psychopharmacology pour le traitement de la dépression font désormais partie de la routine clinique. Cette revue, Medical Hypotheses, explore les preuves de l’efficacité du traitement par l’administration de doses faibles ou modérées de fluoxétine ou de paroxétine dans les troubles dépressifs.
Deux études, l’une de 2004 à 2007, la seconde de 2008 à 2009, ont été incluses dans cette revue. Ces deux études ont comparé la fluoxétine (n = 119) et la paroxétine (n = 118) dans le traitement de la dépression. Aucune des deux études n’a rapporté d’effets secondaires cliniquement significatifs liés au traitement. Le traitement par la fluoxétine était associé à un taux significativement plus faible d’hospitalisation ou d’arrêts de traitement par rapport au traitement par la paroxétine (respectivement p = 0,041 et p = 0,044). L’incidence de l’hospitalisation était également significativement plus faible pour la fluoxétine (respectivement p = 0,0001 et p = 0,001) et la paroxétine (respectivement p = 0,0002 et p = 0,0002). La durée moyenne de suivi était significativement plus courte pour la fluoxétine et la paroxétine (p = 0,001 et p = 0,003, respectivement). Les deux médicaments ont montré une supériorité sur placebo.
Le choix d’un traitement de première intention dépend de la tolérance et des facteurs de confusion possibles. La fluoxétine et la paroxétine ne sont pas recommandées chez les personnes atteintes de maladie rénale ou hépatique grave, d’insuffisance hépatique ou de maladie cérébrale et sont contre-indiquées chez les patients atteints de dépression associée à une maladie psychiatrique, de schizophrénie, de troubles bipolaires et de trouble bipolaire associé à la consommation d’alcool. Les antidépresseurs peuvent provoquer des effets secondaires indésirables, tels que des effets secondaires gastro-intestinaux, des réactions cutanées sévères, une augmentation de la glycémie et une hypotension orthostatique. Ces effets indésirables sont généralement transitoires et ne doivent pas être considérés comme permanents à moins que les effets secondaires ne soient importants et graves et nécessitent un ajustement de la posologie. Il est également essentiel de prendre en compte la durée du traitement par antidépresseur et la durée de prescription pour les patients ayant des besoins accrus en antidépresseurs.
En conclusion, il n’y a pas de consensus sur le choix d’un traitement de première intention. Les recommandations du British Society of Psychopharmacology ne sont pas nouvelles et ne sont pas forcément adaptées à la pratique clinique courante. Le traitement peut varier d’une personne à l’autre, et il est préférable de discuter de tous les problèmes de santé avec un médecin.
Dr. Derek Hodder est un clinicien et un consultant de renommée mondiale spécialisé dans les troubles du sommeil, la dépression, le TDAH et la toxicomanie. Il est professeur associé de psychiatrie à l’Université de Western Australia, et directeur du Centre de recherche sur la santé mentale, le comportement et la toxicomanie au Centre médical universitaire du Queensland.
Dépresseurs du SNC
Certaines personnes pensent que les médicaments de la SNC sont réservés aux personnes souffrant de dépression, mais ils peuvent également être utiles dans certaines conditions médicales.
Cette revue a évalué les effets du traitement des symptômes dépressifs avec un mélange de médicaments de la SNC et de médicaments non de la SNC.
Des données probantes provenant d’études contrôlées et randomisées ont été examinées pour évaluer les effets de l’olanzapine (Norvir, Bayer) sur les symptômes dépressifs, le fonctionnement social et l’auto-évaluation de la dépression.
Les résultats des études ont été interprétés comme indiquant que l’olanzapine (Norvir) avait moins d’effets secondaires indésirables et de graves effets secondaires indésirables que le placebo. Cependant, il n’était pas clair s’il s’agissait de différences importantes ou s’il existait un risque de biais.
L’efficacité de l’olanzapine a été évaluée dans des essais contrôlés par placebo et randomisés, en utilisant un algorithme standardisé pour évaluer les critères d’évaluation primaires et secondaires. Dans la plupart des études, les critères d’évaluation secondaires étaient les symptômes dépressifs majeurs, le fonctionnement social et l’auto-évaluation de la dépression. Dans deux études, l’olanzapine n’a pas été significativement plus efficace que le placebo, et dans les deux autres études, elle était moins efficace que le placebo.
Une seule étude a comparé l’olanzapine avec des antipsychotiques non de la SNC pour le traitement de la dépression majeure. Cette étude a conclu que l’olanzapine était significativement plus efficace que le placebo pour les critères d’évaluation primaires et secondaires. Dans cette étude, les patients ont été randomisés pour recevoir soit l’olanzapine soit le placebo. Aucune différence significative entre les groupes n’a été observée pour la plupart des critères d’évaluation primaires et secondaires.
Dans trois études, un essai contrôlé randomisé a évalué l’efficacité de l’olanzapine dans le traitement de la dépression majeure chez les personnes âgées souffrant de dépression. Les résultats ont été interprétés comme indiquant que l’olanzapine était significativement plus efficace que le placebo pour les critères d’évaluation primaires et secondaires, et qu’elle était significativement plus efficace que le placebo pour le fonctionnement social et la capacité de travailler. Dans une étude, les patients ont été randomisés pour recevoir soit l’olanzapine soit le placebo. Dans une autre étude, des patients ont été randomisés pour recevoir l’olanzapine ou le placebo. L’olanzapine a été significativement plus efficace que le placebo pour le fonctionnement social et la capacité de travailler. Le taux de mortalité a été significativement plus faible dans le groupe traité par l’olanzapine que dans le groupe placebo. Ces résultats ont été interprétés comme indiquant que l’olanzapine était significativement plus efficace que le placebo pour les critères d’évaluation primaires et secondaires.
La troisième étude a évalué l’efficacité de l’olanzapine dans le traitement de la dépression majeure. Les résultats ont été interprétés comme indiquant que l’olanzapine était significativement plus efficace que le placebo pour les critères d’évaluation primaires et secondaires. Une différence significative entre les groupes n’a pas été observée pour les critères d’évaluation primaires et secondaires. L’étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque de mortalité.
Dans une étude, l’olanzapine a été significativement plus efficace que le placebo pour la mortalité à 6 mois, et les résultats ont été interprétés comme indiquant que l’olanzapine était significativement plus efficace que le placebo pour les critères d’évaluation primaires et secondaires. Une augmentation significative de la mortalité a été observée dans le groupe traité par l’olanzapine par rapport au groupe placebo. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque de mortalité.
Une étude de cas contrôlés a comparé la fluoxétine (n = 28) et la paroxétine (n = 27) chez des patients adultes atteints de dépression et de dépression majeure avec trouble bipolaire. Il n’y avait pas de différences significatives entre les groupes en ce qui concerne le nombre de jours de rémission, le taux de rémission, le pourcentage de patients qui ont terminé leur traitement, le taux de rémission complète et la qualité de vie.
Dans une étude, les résultats ont été interprétés comme indiquant que l’olanzapine était significativement plus efficace que le placebo pour la plupart des critères d’évaluation primaires et secondaires, et qu’elle était significativement plus efficace que le placebo pour le fonctionnement social et la capacité de travailler. Cependant, il n’y avait aucune différence significative entre les groupes pour les critères d’évaluation primaires et secondaires. Dans la dernière étude, le taux de rémission complète n’était pas significativement différent entre les deux groupes.
La troisième étude a évalué l’effet de l’olanzapine sur les symptômes dépressifs, les symptômes comportementaux et le fonctionnement social dans une population de patients atteints de trouble bipolaire.